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Une grande innovation : la production d’électricité

Hors période hivernale, une grande partie de l’énergie, qui n'était pas valorisée précédemment, est transformée en électricité grâce à un dispositif ORC (cycle organique de Rankine).

Grâce à cette production d’électricité, le site optimise son efficacité énergétique de manière très significative et réduit son empreinte environnementale.

  • C’est la première fois que cette technologie est utilisée en France dans une unité de valorisation énergétique. L’ORC a été mise en service en octobre 2014.
  • Seule une vingtaine de centres de traitement des déchets en France atteint 60% de performance énergétique.

Quel est l’avantage de l’ORC ?

Pour produire de l’électricité, on utilise une source d’énergie qui peut être de l’eau, de la vapeur ou du gaz. Cette énergie fait tourner une turbine reliée à un alternateur qui génère le courant électrique. De manière générale, dans une Unité de Valorisation Energétique, c’est de la vapeur d’eau qui fait tourner le turboalternateur. Au sein de notre UVE, l’énergie issue de la combustion des déchets est valorisée en eau surchauffée et non en vapeur d’eau. La production d’électricité est donc possible grâce à la technologie ORC qui permet d’utiliser un fluide organique à la place de la vapeur d’eau. C’est là toute l’innovation de cette technologie dans une Unité de Valorisation Energétique.

L’ORC tient son nom du physicien écossais William Rankine (19e siècle) qui permit l’essor de la production d’énergie électrique.

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La certification ISO 50 001, management de l’énergie

Avec l’ORC, le site a atteint une performance énergétique de plus de 75%, ce qui a permis l’obtention de la certification ISO 50 001. Cette norme internationale certifie un organisme sur la base de sa maîtrise de la performance énergétique. L'usine fait donc partie des premiers sites certifiés ISO 50 001.

Produire de l’énergie avec nos déchets

Dans le domaine des énergies renouvelables, nos déchets jouent un rôle clé. La ville de Nantes, les utilisent à grande échelle, en remplacement des énergies fossiles, pour chauffer plus de 190 bâtiments tertiaires alimentés (écoles, collèges, lycées, santé, universités, bureaux, gare, équipements sportifs...). Dans le cadre de son plan climat territorial et de sa politique publique de l’énergie, Nantes Métropole développe deux réseaux de chaleur, celui de Bellevue et le réseau Centre-Loire.

Le réseau de chaleur Centre-Loire, véritable chauffage central à l’échelle de l’est de la ville, est alimenté par l’eau surchauffée produite par l'usine. Il dessert aujourd’hui 38 000 équivalents logements et s’étend sur 88 km.
> Le réseau Centre Loire est le 3e plus grand réseau de chaleur de France.

Deux acteurs sont au service de Nantes Métropole pour assurer le fonctionnement du réseau de chaleur Centre-Loire :

  • Valo'Loire, filiale de Séché Environnement, fournit 85% de l’énergie au réseau ;
  • Erena, filiale d'ENGIE, groupe GDF Suez, produit le complément d’énergie et exploite le réseau.

Comment fonctionne le réseau de chaleur ?

Le réseau Centre-Loire alimente en chaleur chaque bâtiment ou groupe de bâtiments, sous forme d’eau surchauffée sous pression, et à débit variable suivant la saison. L’eau chaude circule dans des canalisations enterrées.

85% de l’énergie fournie au réseau de chaleur proviennent de l'usine.
On utilise l’énergie produite par la combustion des déchets ménagers pour chauffer l’eau, transportée par le réseau de chaleur jusqu’aux logements.

> La quantité de chaleur fournie au réseau s’élève à environ 175 GWh/an soit l’équivalent de 38 000 logements.

Les réseaux de chaleur : de nombreux atouts

Préserver les ressources naturelles : l’utilisation d’énergies de récupération comme la chaleur de l’incinération des déchets ménagers permet d’économiser les énergies fossiles (pétrole, gaz…) et donc de préserver les ressources naturelles de la planète.

Appliquer le Grenelle Environnement : un réseau de chauffage urbain produit 20 % de moins de CO2 que l’équivalent en chaudières individuelles, et contribue donc activement à la lutte contre le réchauffement climatique.

Réduire les nuisances : un réseau urbain permet d’économiser des milliers de chaudières individuelles et de cheminées en ville. La centralisation de la production permet en outre de mieux contrôler les rejets et les effluents.

Valoriser les ressources locales : le bouquet énergétique (sources d’énergies utilisées par le réseau urbain) exploite de manière optimale les ressources locales : localisation du site à proximité du réseau de chaleur.

Utiliser au mieux les énergies renouvelables : grâce à leur dimension, les réseaux de chaleur sont un des principaux vecteurs d’utilisation des énergies renouvelables et de récupération.